Projection "Sankara n'est pas mort"
de Lucie Viver
en présence de la réalisatrice
Jeudi 19 octobre 2023 à partir de 19h
Au programme : repas (facultatif) + pot convivial + projection du film suivie d'un échange avec la réalisatrice.
En partenariat avec RegardOcc et DOC-Cévennes
Synopsis
Au Burkina Faso, après l’insurrection populaire d’octobre 2014, Bikontine, un jeune poète, décide de partir à la rencontre de ses concitoyens le long de l’unique voie ferrée du pays.
Du Sud au Nord, de villes en villages, d’espoirs en désillusions, il met à l’épreuve son rôle de poète face aux réalités d’une société en pleine transformation et révèle en chemin l’héritage politique toujours vivace de Thomas Sankara.
Au programme
à partir de 19h : repas (facultatif) proposé par Sita Bonkian : Mafé au poulet ou végétarien + Gâteau au chocolat aux saveurs d’Afrique
20h : pot convivial
20h30 : projection du film+ échange avec la réalisatrice à l’issue de la séance
Réservations
2 formules au choix :
Film : entrée libre sur réservation
Repas + film : 12€ sur réservation (arrivée conseillée avant 19h30)
Récompenses
MEILLEUR LONG-MÉTRAGE DOCUMENTAIRE
Budapest Independant Film Festival
HongriePRIX SPECIAL DU JURY
African International Film Festival AFRIFF
Lagos, NigériaJOHN MARSHALL AWARD
pour les médias ethnographiques contemporains
Camden IFFPRIX FILM EN COURS 2018
Entrevues de Belfort
France
Zoom sur la réalisatrice Lucie Viver
Après des études d’histoire et de philosophie, Lucie Viver travaille comme assistante de réalisation. Elle a notamment collaboré aux films d’Otar Iosseliani, de Mati Diop et de Rabah Ameur-Zaïmèche.
En 2013, elle se forme à l’Atelier Scénario de La Fémis. Depuis, elle développe plusieurs projets de documentaires et fictions. SANKARA N’EST PAS MORT est son premier film.
La presse en parle
Pour son premier long métrage, Lucie Viver accompagne seule le poète Bikontine. Elle tient la caméra et fait la prise de son. Et les voilà partis sur la grande diagonale du chemin de fer, du Sud-Ouest vers le Nord. Sankara avait invité son peuple à prolonger la ligne au-delà de Ouagadougou sans aide extérieure, la fameuse "bataille du rail". Les paysages changent, d'abord verdoyants puis sahéliens et arides, à l'image de Bikontine mais aussi du Burkina qui va d'espoirs en désillusions. À chaque gare une halte, des rencontres improvisées. C'est surtout aux travailleurs que s'intéressent Bikontine et Lucie, qui met en scène sans apparaître à l'écran.
Comment garder l'espoir alors que tout devient aride ? Bikontine joue l'équilibriste sur les rails au-dessus du vide… Pas de poésie sans prise de risque. Pas de création sans courage. Il est un corps errant, ouvert et incertain, fort de ses mots mais qui n'en fait pas des discours, à l'unisson de la guitare mélancolique de Rodolphe Burger mais aussi de ses coups de rage comme dans "Bled Number One" de Rabah Ameur-Zaïmeche. Dans son épreuve initiatique, lonesome cow-boy qui brave le vertige, il hésite encore entre l'ailleurs et l'ancrage de Sankara, et avec lui toute une société.
Olivier Barlet
Critique de cinéma et rédacteur pour Africultures
Fiche technique
109 minutes, France-Burkina Faso, 2020
Sortie en e-cinema le 29 avril 2020
UN FILM ÉCRIT ET RÉALISÉ PAR Lucie Viver
AVEC Bikontine
IMAGE ET SON Lucie Viver
MONTAGE Nicolas Milteau
MONTAGE SON ET MIXAGE Dominique Vieillard
MUSIQUE Rodolphe Burger
ÉTALONNAGE Kévin Stragliati
PRODUCTION Les films du bilboquet – Eugénie Michel-Villette
DISTRIBUTION – Météore films 11, rue Taylor – 75010 Paris Tél. 01 42 54 96 20 films@meteore-films.fr
AVEC LE SOUTIEN DE :
La Scam « Brouillon d’un rêve », la Sacem, le Centre de résidence « De l’écriture à l’image » de Saint-Quirin, le CNC (Fonds d’Aide à l’Innovation – Écriture et développement, FSA), Région Ile-de-France, Région Hauts-de-France (Pictanovo), Procirep- Angoa, TV5MONDE, Lyon Capitale Tv, Le Fresnoy – Studio National des Arts contemporains, Périphérie – Centre de création cinématographique, Archipel Productions, Prix « Films en cours » – Festival Entrevues Belfort 2018 (CinévidéoCim, Cosmodigital, Poly Son Post Production, La Puce à l’Oreille).




